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L'ECA en 2020

Dès l’annonce de l’état de situation extraordinaire décrété par le Conseil fédéral le lundi 16 mars 2020, l’ECA a mis sur pied une «cellule de suivi COVID-19». Celle-ci est présidée par un des directeurs de division et est coordonnée par le risk manager de l’Etablissement. Elle comprend aussi les responsables RH, communication, SFM, STI et de l’inspectorat cantonal SDIS. Le directeur général entre en ligne de compte pour toutes les questions stratégiques et décisionnelles et informe régulièrement le conseil d’administration.
Tout au long de la pandémie, la cellule de suivi a pris un certain nombre de décisions relatives au confinement (télétravail et mesures spécifiques) et a informé régulièrement tous les collaborateurs. Entre les mois de mars et juin, la cellule s’est réunie chaque semaine. Après avoir été mise en veilleuse durant les mois de l’été, et suite à la deuxième vague qui s’est manifestée dès octobre, elle a été réactivée. Le télétravail généralisé a été ordonné durant la première vague, puis à nouveau depuis le début du mois de novembre.
Le rapport d’expérience rédigé suite à la première vague au printemps a relevé que la situation a globalement bien été gérée et ce, sur tous les fronts. Cette analyse a par ailleurs été confirmée par un sondage anonyme auprès de l’ensemble des collaborateurs et dont le taux de réponse était de 91 %. Plusieurs éléments ont contribué de manière significative à la réussite de cette opération, notamment l’existence d’un réseau informatique homogène et de l’équipement adéquat dont le fonctionnement au quotidien a permis une mise en place rapide et généralisée du télétravail, suite à l’anticipation basée sur différents scénarii. Il y a également lieu de relever l’engagement sans faille de la très grande majorité des collaborateurs de l’ECA qui, malgré les difficultés, ont fait preuve d’une grande créativité pour mettre en place « dans l’urgence » des processus de travail dématérialisés, lorsque ceux-ci n’existaient pas, et pour garantir la production de l’ensemble des prestations de l’ECA sans interruption.
La deuxième phase de cette pandémie a débuté dans le courant du mois de septembre et était encore en cours fin décembre 2020.

S’agissant du chantier ECAVENIR, l’année 2020 a été consacrée au second œuvre, avec notamment la finalisation de la pose des façades, l’installation de toutes les techniques du bâtiment, ainsi que les sols, plafonds et cloisons.
Avec le semi-confinement, imposé de mars à avril suite à l’annonce de l’état d’urgence sanitaire par Conseil fédéral, l’organisation du chantier a été quelque peu chamboulée. Les mesures mises en place ont toutefois permis de limiter les impacts négatifs sur le planning. Un des volets de la gestion de la crise COVID-19 au sein de l’ECA a en effet tout particulièrement concerné la gestion du chantier. Une task force spécifique a ainsi été mise sur pied. Les conditions cadres pour permettre aux entreprises d’effectuer leur travail selon les dispositions sanitaires ont été prises (agrandissement du village de chantier, mesures d’hygiène renforcées dans les locaux communs, échelonnement des pauses, repositionnement quotidien des zones d’intervention en fonction des effectifs, etc.). Le chantier n’a jamais été fermé et les contrôles effectués par la police cantonale, la SUVA et le syndicat UNIA n’ont révélé aucun manquement majeur.
A l’approche de l’emménagement, les travaux de préparation à l’exploitation se poursuivent à un rythme soutenu. La période de remise du bâtiment reste maintenue à la fin du premier semestre et l’emménagement des collaborateurs est prévu pour l’été 2021.
Outre des surfaces administratives, des salles de conférence et une nouvelle exposition instructive et ludique dédiée à la prévention incendie et éléments naturels, ce nouveau bâtiment accueillera aussi les centrales d’urgence, ainsi qu’un certain nombre d’infrastructures. Ainsi, les trois centrales d’urgence du canton de Vaud, soit le 118, le 117, le 144, mais aussi la Centrale Téléphonique des Médecins de Garde (CTMG), la future centrale de gestion coordonnée du trafic de l’agglomération Lausanne-Morges (GCTA) et les infrastructures de l’Etat-major cantonal de conduite (EMCC) ainsi que de la Protection civile vaudoise (PCi-VD) se retrouveront tous sous un même toit. Ce regroupement, prévu pour 2022, est unique en Suisse.

 

306 collaborateurs et collaboratrices travaillaient à l’ECA au 31.12.2020 dont 9 apprenti-e-s (141 femmes et 165 hommes). L’âge moyen est de 45,2 ans et l’ancienneté moyenne de 9,9 ans.

Le personnel en formation est de près de 2,9 % par rapport à l’effectif global. La politique de formation des jeunes est essentielle à l’ECA pour assurer la relève et pouvoir continuer à assurer ses missions au service de la collectivité. L’Etablissement tient aussi à assurer un cadre de travail qui favorise le plus possible les compétences et les motivations de ses collaboratrices et collaborateurs et qui respecte l’individu dans sa santé. Il porte ainsi une grande attention à ses collaboratrices et collaborateurs en termes de bien-être et d’épanouissement. Dans ce but, il a réservé 1,5 % de la masse salariale au développement des compétences de son personnel. L’ECA affiche par ailleurs le signe de reconnaissance d’entreprise formatrice décerné par le Secrétariat d’Etat à la formation, à la recherche et à l’innovation (SEFRI). Il récompense une quinzaine d’années d’efforts investis dans la formation de plus de quarante apprenti-e-s, dont une avec maturité commerciale.